La Chicoutimienne Katia-Isabelle Boivin revient de loin. Dans son livre Mémoires d’une déjantée, cette technicienne médicale à la retraite des Forces armées canadiennes raconte son parcours, elle qui a refusé de stagner dans un état dépressif. Elle attribue aujourd’hui son stress post-traumatique à son travail sur le terrain dans des contextes aussi dramatiques que le conflit de l’ex-Yougoslavie ou le génocide du Rwanda.
La principale intéressée avise dès le départ que ce livre n’est en aucun moment un récit de guerre décrivant les scènes horribles qui ont été à la source de ses problèmes de santé mentale. En effet, tout au long de l’entrevue accordée au Progrès dans la foulée de la publication de son livre, l’ex-militaire a très peu fait état de cette période de sa vie qui a pris fin en 2003, avec son départ à la retraite de l’armée, accompagné d’un diagnostic de dépression.
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